L’Oreille bigleuse : Quand la passion du son défie les limites et ouvre la musique à tous

Dans le monde de la Musique Assistée par Ordinateur (MAO), les mythes ont la vie dure : matériel hors de prix, compétences techniques inaccessibles, ou oreilles absolues indispensables. Ce document, fruit d’un parcours personnel riche et atypique, se propose de déconstruire ces idées reçues et de vous prouver que la création sonore est, avant tout, une affaire de passion, d’ingéniosité et d’écoute.

À travers ce témoignage – en tant qu’autodidacte au parcours professionnel éclectique et confronté à des défis auditifs importants – « L’Oreille bigleuse » offre une perspective rafraîchissante. Loin des clichés, vous découvrirez comment la connaissance intime de son équipement l’emporte sur sa valeur marchande, comment la « plugotoxicomanie » peut être évitée, et l’importance cruciale de la capture sonore.

Mais au-delà des conseils pratiques et des réflexions sur le mixage et le mastering, ce récit est une ode à l’adaptation. Il explore comment une oreille « capricieuse » peut devenir une source d’innovation, illustrée par une technique personnelle pour retrouver la perception des hautes fréquences.

« L’Oreille bigleuse » n’est pas un manuel technique aride, mais une invitation à oser, à expérimenter, et à croire en sa propre capacité à créer du son, quel que soit son point de départ. Car, comme vous le verrez, le plus important n’est pas ce que l’on entend, mais ce que l’on fait résonner.

LOVE, LOVE, LOVE …

“ C’est parce-que l’Amour n’a pas de forme, qu’il peux se vivre sous toutes ces formes “

Un sujet aussi complexe que varié, c’est pourquoi j’ai voulu le traiter de manière simple. De la répétitions pour symboliser le coté intense et prenant.
Des couleurs fortes et symboliques qui nous place tout de suite dans l’ambiance.

INDIAN NIGHT

DIMENSION : 140/140cm / MEDIUM : SPRAY / SUPPORT : CANVAS

Après avoir vécu avec des tribus en plein centre de L’Inde, et parcouru les grandes villes ́ indiennes jusqu’au cœur des bidonvilles, je suis revenu ici empli de couleurs, de positivité, et de force!

Au travers de mes œuvres, je cherche à retrouver cette harmonie, cette force, cette profondeur des couleurs que l’on retrouve à chaque coin de rue et en plein cœur de la nature. Au travers des mots, des symboles et des couleurs, je souhaite retransmettre cette positivité qui ressort partout là bas, malgré́ les difficultés et la vie toujours en effervescence.



PEACE, LOVE, UNITY & HAVING FUN !

The Rii-chan Project

(ma fille était appelée Rii-chan lors de son séjour au Japon).

Ce projet est né des heures passées à échanger avec ma fille sur le monde, le sens de la vie, la société, le climat, etc.
Elle, tel un miroir amplifiant sa réflexion, me renvoyait des phrases toutes faites, non sans ironie, comme “C’était mieux avant”, “Les jeunes de maintenant”, etc. Ces phrases, que j’avais déjà entendues des millions de fois dans ma jeunesse, me rappelaient cette évidence que finalement, rien ne change, si ce n’est le décor.
Voici donc, en quelques titres musicaux, ces réflexions échangées, que j’ai dû réaliser en anglais, car Madison(*), la chanteuse, ne chante pas en français.
Monde moderne oblige, pour pallier mon faible niveau d’anglais, j’ai pu bénéficier des services de l’IA (Intelligence Artificielle) pour vérifier la cohérence syntaxique et la grammaire des textes ainsi rédigés via des dictionnaires et autres outils électroniques. En aucun cas l’IA n’a composé ni la musique, ni les textes.
Emmanuelle E. C. m’a fortement aidé à maintenir la concordance et la cohérence en anglais (Chat GPT n’étant pas très humain, certains passages ne sonnaient pas naturel) en relisant les textes et en suggérant des changements.
Voyez donc ce projet comme un hommage aux échanges entre parents et enfants (devenus jeunes adultes), soulignant que nous avons écouté leurs craintes et que nous comprenons leurs questionnements, qui, jadis, furent les nôtres.

(*) Madison est une voix de synthèse créée par Emvoice, connue pour son réalisme. Elle est souvent appelée “virtual singer” et est utilisée dans le plugin Emvoice One pour la composition musicale.

Si le cœur vous en dit, je vous invite à vous approprier ce projet et d’en faire le vôtre. Les fichiers sources seront disponibles sur simple demande à (mon pseudo)@laposte.net

https://www.jamendo.com/album/590687/the-rii-chan-project

https://ehma.bandcamp.com/album/the-rii-chan-project

Le P.E.R.I , mode d’emploi

Une nouvelle recherche dont l’acronyme est P.E.R.I se déploie de nombreuses manières, depuis 2020.

Le P signifie porosités esthétiques réservoirs interdisciplinaires

Le E signifie état non défini artistique (ENDA)

Le R signifie rencontre (R)

Le I signifie incisuelles

J’y questionne l’être ensemble, la collaboration, l’entraide et la coopération par des manœuvres furtives et des audaces subtiles.

En 2024, la manœuvre furtive N°10 « Les quatre modules Le P.E.R.I » a été déployée dans le cadre d’un module pour l’École nationale d’art de La Biennale de Paris.

Comme archives de ce déploiement,  les screen shots ci-dessous. Le mode d’emploi contenu à l’intérieur de la manœuvre est le suivant :

1- D’un emploi du temps décidé et partagé en amont sur les dates du 18 et 19 juin de chaque année, un groupe constitué de trois personnes au minimum à douze personnes au maximum, visite l’espace, situé dans un périmètre d’un kilomètre de leurs habitations, lieux de vie, lieux de résidence. 

2-Ces visites, d’une durée de deux heures, se déploient dans  l’emploi du temps décidé en amont.

3-Chacune des visites est conduit par un fil d’ariane: celui des titres indiqués ci-dessous de /Le P.E.R.I */

4-Chacune des visites peut donner lieu ou pas à un récit d’expérience

/ Le P.E.R.I */

18 JUIN 

Module N°1 « P comme Praticienne » / 11H00-13H00

Module N°2 « E.N.D.A comme École nomade d’artiste »/ 15H00-17H00

19 JUIN 

Module N°3 «R comme Réunion »/ 11H00-13H00

Module N°4 « I.S.L.A.N.D»/ 15H00-17H00

Le mode d’emploi P.E.R.I peut être activé, là, où vous êtes indépendamment du lieu et du contexte. La seule contrainte est d’être au minimum à trois.

Si vos expériences de ce mode d’emploi suscitent chez vous des récits et que vous souhaitez les partager, vous pouvez les envoyez à praticienneendareunionisland@gmail.com

La manœuvre furtive en elle-même consistait à offrir du temps supplémentaire aux étudiants et étudiantes de cette structure, pour vivre autre chose que du discours sur l’art ou de l’art en discours. Bref une manière comme une autre, de faire tout à fait autre chose que ce qui est attendu de vous que vous soyez intervenantes, intervenants ou étudiantes et étudiants. Cette manœuvre est furtive car le directeur de cette école ignorait, tout de ce qui allait se produire au moment où il a validé ceux-ci pour son cursus, l’année précédente. Cependant, expérimenter le mode d’emploi proposé à l’intérieur de la manœuvre ou même activer chacun de ses modules fictifs à partir de leurs titres (coquilles, erreurs de syntaxe et autre confiseries de la langue inclues) peuvent, peut-être, conduire à une expérience de la vie et l’art confondus ( Titre d’un essai d’Allan Kaprow), dans votre vie quotidienne et cela, pour moi, s’appelle: vivre le grand art.

p.s: Bien sûr lire, Allan Kaprow est important mais il est possible de vivre son essai, sans nécessairement, l’avoir lu au préalable.

repriser // zurcir // darning

Repriser est une proposition pour créer un dessin mural collectif expérimental. Tous les participants deviennent pleinement auteurs des œuvres qui en découlent. Depuis 2012 Philippe Poupet diffuse Repriser dans le cadre de différentes résidences en Colombie, au Mexique et en France.
20 dessins ont existé à ce jour, ils sont archivés ici : repriser.philippepoupet.com

UNE ARCHÉOLOGIE DU SENS : DESSINER À PLUSIEURS MAINS

Un procédé partagé par un groupe de personnes génère une œuvre graphique inédite qui fait ensuite l’objet d’une exposition et vient prendre le visiteur dans un piège abstrait. Le dessin n’a pas de direction préétablie, il se développe à partir d’une règle du jeu, avec les intentions de chacun, avec les accidents et les erreurs. On joue de façon paradoxale avec un tracé en zigzag selon le modèle du grillage. Sorti de son contexte, il créé un autre maillage dans un jeu perpétuel entre liberté et contrainte. Il s’agit d’accepter l’autre sur son propre territoire, de créer du lien et du sens avec une ligne qui sépare des espaces, avec un motif qui habituellement matérialise une frontière. Cependant les seules limites dont il est ici question sont humaines et intrinsèques à l’expérience même : le corps, la maitrise, le regard, l’attention, la communication…
L’objectif est de créer une œuvre d’art inédite et inimitable. Elle cartographie un paysage virtuel en matérialisant des intentions divergentes, reliées par une règle du jeu, la réalité d’un lieu et d’une architecture donnée. Elle regarde la réalité de nos sociétés, leurs aspirations et leurs craintes.

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REPRISER EST LE TITRE DE LA PROPOSITION, IL EST TRADUIT PAR ZURCIR EN ESPAGNOL, DARNING EN ANGLAIS
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