L’idée est partie d’un dessin évoquant le monde de demain. Le tableau représentait la ville de Paris sous eau où la vie n’était plus possible qu’aux étages et sur les toits. Toutes les zingueries étaient recouvertes de mousse et ce qui restait des rues était des canaux recouverts de nénuphars. Face au défi climatique, cette image pourrait bien être une de ces villes du futur qui nous attend. D’où la question « Que seraient les villes de demain ? »
L’album est divisé en deux parties : Le pseudo présent (notre futur) et le passé (notre presque présent).
Le pseudo présent débute par des incantations en référence à ce que disait Malraux « Les XXIe siècle sera religieux où ne sera pas », ce qui face à la montée de l’intégrisme semble se confirmer. Puis il y a toujours ces machines et ces villes soit inondées ou en pleine sécheresse. La faune n’est plus ce qu’elle est, puisque des mécaniques ont remplacé le travail fourni par le règne animal. En bref, il s’agit de l’illustration musicale d’une « dystopie ».
La seconde partie est « Comment en sommes-nous arrivé là ?», évoquant les années 80 au point de vue de l’insouciances et la confiance aux technologies.